Module 1. Introduction au cours de rédaction. 24 interactions. 7 QCM.

ÉCRIRE
De la dissertation à l'œuvre littéraire.


INTRODUCTION


Vos objectifs.

Quelle étudiante, quel étudiant ne s'est senti démuni devant une page blanche, que l'institution scolaire ou universitaire lui impose de noircir? Or cette situation n'est pas la seule qui nous pousse à apprendre comment rédiger. Chacun a ses objectifs.

Chacun a aussi sa situation. Quels sont les obstacles à franchir pour vous rendre de celle-ci à ce que vous aimeriez réaliser?
Réaction 1


S'il s'agit d'une épreuve académique, les obstacles à franchir sont d'abord la documentation, à rechercher; ensuite, on le sait, il y a des exigences de niveau de langue : élégance, expressivité; enfin le jugement : il doit être irréfutable et même se conformer à l'opinion du corps enseignant -- pense-t-on.

On dirait que la société considère certains modèles, anciens ou modernes, comme insurpassables. Ils sont là, dans des armoires et dans les mémoires, comme au Panthéon. Et l'on voudrait nous voir refaire ces tours de force ou renouveler ces états de grâce en criant ciseau, comme s'ils étaient l'évidence même...

Avant de se lancer, il faudrait se demander ce que c'est que rédiger. "Qui part de quoi pour donner quoi à qui?"
Réaction 2


Précisons le premier qui : le rôle de la personne qui écrit. Est-ce celle qui pourrait dire "moi"? Non. Le moi est interdit de séjour dans un texte scientifique, ou académique. Il est considéré comme entaché de subjectivité. Il faut parler au nom de la raison, celle de tous. Et pourtant, toute forme de logique argumentative est suspecte dans une texte «grand public». Il faut donc bien revenir à l'intersubjectivité (la relation du moi et de celui des autres, ici le public) et repartir de l'une de ses formes (la culture, les préjugés, les lois, les langues).

La rédaction ne pourra jamais être confiée à des machines. Rédiger restera toujours une question d'expression personnelle. La pensée, la rédaction -- c'est ce qui en fait le prix -- passe par une personne (une liberté), une conscience (une situation intersubjective, dans un corps social, culturel, et tout d'abord physiologique, celui que «la nature» vous a donné). Faire lire et écrire par des machines n'a de sens que quand il y a quelqu'un pour se servir de ces machines.

Mais l'expression rédigée, écrite ou enregistrée, dépasse l'expression personnelle pure et simple. Elle est destinée à avoir une étendue extraordinaire: elle s'adresse à des inconnus, il faudrait que les lecteurs possibles puissent y trouver les mots et les choses dont ils auraient besoin à leur tour, face à leurs problèmes, qui ne sont pas seulement académiques... Écrire, c'est intervenir dans la société et viser une relative universalité.

Que l'écrit soit destiné à être lu, imprimé, rediffusé sur Internet, qu'il soit ouvert, lui confère un statut qui dépasse de loin le cadre d'un cours, fût-il universitaire. Qui parmi nous a réellement l'intention d'arriver un jour à se faire une place comme écrivain? Toute personne qui veut défendre un point de vue ne doit-elle pas en acquérir le moyen? Une simple lettre d'amour ne comporte-t-elle pas un minimum de «rédaction»? Comment vous situez-vous par rapport à un apprentissage de l'art de rédiger?
Réaction 3


Être soi, comprendre quelqu'un d'autre, ne s'enseigne pas mais on peut, sur de telles bases, s'exercer à produire des arguments et des oeuvres, même littéraires. Et le cours que vous suivez ici a pour objectif de libérer en vous les forces du je, dans le contexte du monde actuel, de vous aider à jeter les bases de ce qui ressemble à une «œuvre» littéraire, quelle que doive en être la teneur et l'ampleur, en acquérant par la pratique les divers types d'habileté nécessaires.

Méthode d'apprentissage.

Au Moyen Âge, les escholiers de la Sorbonne assistaient aux leçons du maître debout, les mains derrière le dos, et ils devaient pouvoir répéter mot pour mot. Avant l'invention de l'imprimerie, la mémoire était surtout orale. Progressivement, elle est passée à l'écrit avec la prise de notes. Elle dispose aujourd'hui des enregistrements, oraux ou écrits, avec la cassette et le disque dur. Mais la mémoire doit-elle être confondue avec la capacité de répéter, le "par coeur"?
Réaction 4


Aucun cours ne devrait s'apprendre mot pour mot, et surtout pas un cours de rédaction. Un enseignement demande à être assimilé, c'est-à-dire à subir une transformation, selon les besoins particuliers de l'auditeur, chacun étant le seul à pouvoir, pour soi, effectuer une telle tâche. Suivre un exposé, faire des lectures, ne suffit pas. L'absorption pure et simple ne mène à rien sans être suivie d'une phase de digestion, strictement personnelle, qui demande du temps et une grande activité intérieure.

Quelles pourraient être les activités primordiales, les premières choses importantes à faire? Par où commencer?
Réaction 5


Certainement pas par la rédaction proprement dite, qui ne peut intervenir qu'à la fin. Le syndrome de la page blanche survient justement du fait que les étapes initiales n'ont pas été respectées. Rédiger ne se fait pas d'un coup sec. Il faut notamment recueillir un minimum d'informations. À ce propos, quand nous suivons un cours ou quand nous allons à une conférence, ou quand nous suivons un exposé radiodiffusé ou télévisé, demandons-nous comment mettre à profit ces heures passées à écouter distraitement, ou à noter trop soigneusement, ou à rêver. Quelles sont les activités qui débouchent sur une bonne préparation (de la mémoire) à la rédaction? Suffit-il de suivre ponctuellement chaque minute du cours, chaque phrase du présent exposé interactif?
Réaction 6


Le temps nécessaire pour se concentrer, se poser les bonnes questions, rassembler de la doc, ne se trouve pas durant la classe, ni devant la télé, car la pensée y est liée au laïus qui se déroule. Lâcher le fil serait risquer des pertes incontrôlées. La seule chose que l'on puisse espérer réaliser sur le vif, c'est le tri des matériaux, en ne gardant que ce qui sera éventuellement utile.

La prise de notes consiste donc à copier, immédiatement, sans trop apprécier, sans analyse, à copier aussi vite et aussi complètement que possible, malgré la lenteur de l'écriture comparée à la rapidité du débit oral... à copier même des bribes... quelques mots au vol s'il le faut (avec des points de suspension).

De même lors de discussions, lors de lectures en bibliothèque... Il faut se doter d'un moyen de recueillir les documents de toute origine pour ne les traiter qu'ensuite, sans devoir tout recopier constamment.

Noter, oui, mais ...n'importe quoi? Ou ce qui frappe?
Réaction 7


On notera d'abord de quoi il est question (le thème développé), ensuite les mots-clés du développement. Nous aimerions conseiller de ne pas essayer de prendre des phrases complètes, à moins qu'elles ne soient comme dictées au ralenti (définitions, cas à examiner, schémas mis au tableau).

En se contentant ainsi de quelques mots clés, pris au vol, on peut garde l'oreille ouverte sur la suite du cours, qui se déroule sans attendre notre permission. Le hasard joue un rôle catastrophique dans le tri auquel on se livre, faute de mieux, en prenant des notes. Impossible de rattraper après coup sans perdre le présent. Jeter quelques mots instantanés en laissant des vides à remplir après coup est la moins mauvaise solution.

À ce stade, au fil du discours, ce n'est pas encore le moment d'essayer d'analyser ou de critiquer. En revanche, ce sera le travail du soir, sous la lampe du bureau, quand on a son temps devant soi. La phase d'assimilation peut alors consister à refaire des phrases sur les mots pris au vol; des phrases nouvelles, différentes de celles du professeur, des phrases qui témoignent de votre point de vue actuel sur les questions soulevées. Pour cela aussi, mieux vaut noter les mots-clés que faire des phrases complètes.

Objection : l'auteur cité en sait beaucoup plus que nous sur toutes ces questions. Avec quelques-uns de ses mots seulement, et repris dans nos phrases personnelles, nous ne pouvons que perdre l'essentiel. Non?
Réaction 8


L'essentiel ici n'est pas de saisir toute la pensée du spécialiste mais de prendre pied personnellement dans le domaine. Jouer le jeu sincèrement ouvre sur des facilités finalement plus efficaces. Laissons les détails aux spécialistes qui doivent s'affronter. Évitons aussi de recopier mot pour mot comme s'il suffisait de rediffuser le texte. Notre tâche est d'essayer de voir clair, de réfléchir. Le seul moyen est de partir de ce que nous comprenons, d'en prendre conscience de façon "claire et distincte" en l'exprimant "pour soi"; on peut ensuite essayer d'aller plus loin, en prenant l'aide nécessaire où qu'elle soit, en inventant même. Même si cela n'a aucun succès immédiat, ce sera mieux que des formules apprises, au moins pour vous...

Donc, vous êtes invité(e) à noter au vol surtout des mots, en vrac, et à reformuler chez vous, à loisir, des phrases qui seront l'image de ce que vous concevez sur le sujet.

Êtes-vous d'accord pour essayer de travailler de cette manière et, le soir même d'un cours, pour consacrer quelques heures à tout relire et à tout réécrire à votre guise?
Réaction 9


Au cours, vous aurez suivi l'exposé dans sa totalité même si vous n'avez eu que le temps de noter quelques bribes. Il y a donc des chances que la phase d'assimilation par révision de notes puisse encore se faire. Pour vous en assurer, il suffit d'avoir bien compris sur-le-champ. Mais regardez aussi autour de vous : tout le monde a-t-il l'air de suivre? Que faire si vous avez l'impression que quelque chose vous a échappé?
Réaction 10


En classe, c'est le moment (ou jamais) de lever la main et de signaler ce que vous n'avez pas compris. Plus d'un, parmi les autres, vous en sera reconnaissant. Le professeur aussi, car il constatera la qualité de votre attention. D'autre part, ici même, dans le cours-conversation, on peut aisément poser, dans les fenêtres de saisie, toutes les questions qui peuvent venir à l'esprit.

Est-ce tout ce qu'il y a à faire entre les exposés, ou bien y aura-t-il d'autres initiatives à prendre? (Toujours penser à vos objectifs de rédaction ou de création.)
Réaction 11


Réunir la documentation. La traiter.

Voici les actions pédagogiques qui vous seront ici proposées. Faire une recherche bibliographiques (livres mais aussi articles, reportages télévisés, sites Internet). Dépouiller la doc (lecture, prise de notes, fiches de citations et références). Traitement préliminaire de la doc : résumé de lecture, analyse des fiches, leur classement, découverte des questions à creuser, rédaction de fiches synthèse (antagonistes, arguments et preuves).

Tout le contenu devient ainsi disponible concrètement. Alors, on peut s'avancer vers la composition du travail final : le plan, le choix d'un public et d'un genre littéraire... la recherche des figures de style appropriées...

Cela ne prendra-t-il pas trop de temps de procéder aussi à fond dans chacune des étapes?
Réaction 12


On n'a rien sans rien. C'est ce qui fera l'intérêt du texte. Il y a du chemin entre l'expression spontanée d'un sentiment personnel et la rédaction d'une oeuvre littéraire. Tous les recoins du sujet qui n'auront pas été visités et préparés risquent fort de rester inexplorés et de ne pas trouver leur forme ni leur place dans le texte final.

Le calendrier scolaire est une occasion absolument unique car, dans la pratique, qui a jamais tout le temps nécessaire (et la patience) de parcourir une à une les étapes préparatoires? Chaque exercice proposé ici va rendre visible une opération intellectuelle caractéristique. Soigneusement effectué, il vous donne des méthodes commodes. Les applications des modules de sémantique et de logique mettront à votre disposition un fichier complet, personnel et clair. C'est une formation à l'analyse et à la synthèse.

Rédiger, c'est d'abord savoir se documenter. Les obstacles qui se dressent sur le chemin de la rédaction peuvent être aplanis un à un : pas seulement pour le travail en question mais aussi dans l'avenir, par la capacité acquise d'appliquer les méthodes plus rapidement, quel que soit le domaine.

Une attitude est recommandée au départ : oser être seulement soi-même.

Ainsi, à propos des lectures à faire, voici une question à choix multiple.
Pourquoi lire un article du début à la fin?
1 C'est ce que l'auteur a prévu qu'on ferait.
2 C'est ainsi qu'on arrivera le mieux à tout comprendre.
3 C'est ainsi qu'il a été rédigé.
4 Il ne faut pas lire un article du début à la fin!
Réaction 13


En somme, on se donne autant de liberté dans le traitement de la documentation imprimée que dans celui des informations orales qui peuvent nous venir de toutes parts, même dans des conversations à bâton rompu. Mais a-t-on le droit d'agir ainsi, quand on est à l'Université? N'est-ce pas l'endroit au contraire où le professionnalisme consiste à tout faire parfaitement en restreignant le domaine, avec une bibliographie exhaustive?
Réaction 14


Sans doute, il faut faire le tour de la biblio (on verra plus loin comment ne pas s'y perdre) et tenir compte des travaux des autres (c'est une aide) mais l'orientation de sa propre recherche doit suivre un fil qui ne peut pas être fixé d'avance et qui peut bifurquer. Quelles que soient les circonstances et les institutions, le moi du sujet est le seul qui peut dire ce qui entre ou non dans son projet expressif. L'origine d'une information importe mais elle n'est décisive que pour les compilations.

Il n'y a pas que les publications. Les impressions, les communications orales emportent leur degré de réalité, leur force de conviction. D'ailleurs, pour la clarté, un exposé oral vaut mieux qu'un écrit : les intonations donnent tout de suite la nature des actes de parole et en font d'avance l'analyse (un accent, le "posé" se trouve sur le prédicat).

Mais l'oral s'envole, comme ces "paroles ailées" d'Ulysse. On l'a dans les oreilles, pas sous les yeux. On ne peut aller voir la fin ou commencer au milieu. L'écrit transforme la durée en espace linéaire. Il se laisse parcourir en tout sens à la vitesse de la pensée... Il faut de toute façon prendre des notes sur ce qui vous paraît utile pour la suite, faire des fiches.

Les fiches peuvent être saisies dans une banque de données ou simplement accumulées sur papier. On se contente, d'y indiquer une référence et, le plus souvent, une citation, ou un résumé. On fait des fiches sur ses lectures mais aussi sur les conversations de ses amis ou même sur ses propres idées.

D'où que viennent les données, vous aurez donc, tout d'abord, à accumuler des fiches, ce qui permettra de retrouver et de citer fort exactement toutes vos sources.

Le fichier est-il ainsi constitué? Que reste-t-il à faire pour qu'il devienne pleinement utilisable?
Réaction 15


Le contenu de ces fiches est encore à analyser. Ainsi les éléments pourront-ils être réassemblés autrement, devenir les matériaux de votre propre discours.

Absorption... Digestion... (Rejet...) Production...

Écrire.

Avez-vous, sur les possibilités de la présente activité de formation, une idée préconçue?
Rédiger, est-ce qqch. qui s'apprend?
1 Pas vraiment. C'est avant tout une question d'inspiration. On a du génie en naissant. Ça vient naturellement.
2 Tout dépend de ce qu'on a à dire et des situations où l'on peut se trouver. C'est une question d'engagement existentiel.
3 On peut apprendre à se documenter, à analyser, à faire un plan, à argumenter, à trouver les termes propres, à tourner ses phrases, pas à créer.
4 Même si l'on a tout fait pour arriver à une adéquation de la forme, du fond, de la situation, etc., la réussite reste une gageure.
Réaction 16


Une gageure, en littérature... et même en journalisme car, quand on rédige pour communiquer, tout commence avec et selon le destinataire. Quelles sont ses capacités, ses préoccupations, ses connaissances actuelles, ses habitudes de langage?... Exemple.
"Cette semaine, sur les marchés, le boeuf a monté et la volaille a continué à baisser." L'emploi de monter / baisser peut, ici, passer pour ________.
1 une erreur au point de vue strictement logique
2 une métonymie (figure qui consiste à employer un mot impropre mais lié logiquement au terme propre)
3 une ellipse, un raccourci
4 (N'importe)
Réaction 17


Aller au plus court quand on sait que le lecteur comprend vaut parfois mieux que tartiner, même scientifiquement. Dès qu'on sort des conventions académiques et qu'on lutte dans la vraie vie, il ne suffit plus d'avoir raison. "Tout est relatif" (Einstein). L'intersubjectivité (qui consiste à reconnaître sa propre subjectivité mais aussi celle des autres) nous apprend que tout est une question de point de vue. (Omnia opinionibus constat.) Etiam peccata découvre un orateur du 4e siècle : le péché aussi a son rôle (Augustin d'Hippone). Ou encore, pour citer un homme de science (Blaise Pascal dans des Pensées retrouvées dans ses papiers après sa mort): «Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point».

Tout cela pour dire qu'il faut sans doute partir du point où en est l'opinion (et donc se tenir au courant), mais c'est parce que c'est seulement ainsi qu'il sera possible de faire un pas personnellement, dans la direction que l'on souhaite. Ignorer le monde (comme s'y soumettre trop) est du temps perdu. Cela dit, la liberté est illimitée, comme le démontrent tous les jours certains auteurs, par l'inattendu de leurs textes.

En lisant, on commence à accumuler des idées possibles. Cette seule tâche est déjà infinie. Il y en a qui ne parviennent jamais à dépasser le stade de l'accumulation des notes de lecture...
On doit faire une dissertation et on manque d'idées. Faut-il aller lire celles des autres?
1 La lecture des ouvrages sur la question est une étape préliminaire essentielle.
2 C'est en discutant les idées émises que l'on peut se forger une opinion.
3 Mieux vaut réfléchir par soi-même.
4 Inutile de tout critiquer. Une documentation personnelle bien analysée suffit à la réussite scolaire.
Réaction 18


Déjà vous pressentez que l'analyse est une activité et non un assemblage d'idées. Tout au plus les idées des autres peuvent-elles fournir des données, ou des exemples, ou encore des critiques! La réalité ne flotte ni dans le plein ni dans le vide, elle se rencontre dans l'esprit d'une personne, à un des moments de sa vie active...

Place de la rédaction parmi les sciences humaines.

La rédaction est-elle un art, une technique, ou bien relève-t-elle de certaines «sciences»?
Réaction 19


Il y a un aspect technique (la pratique, le vocabulaire) et un aspect artistique (la beauté du texte). La description d'un même phénomène diffère suivant qu'on se place au point de vue normatif, pureté de la langue, propriété des termes... ou au point de vue rhétorique, ou encore «pragmatique». Au moins cinq disciplines et sciences «humaines» se préoccupent de la rédaction. Les voici.

Stylistique: «science du style».

Rhétorique: art de convaincre et techniques de la persuasion ou de l'ornementation.

Poétique: autrefois, art de faire des vers; aujourd'hui, science de la littérarité, c'est-à-dire de ce qui rend un texte spécifiquement littéraire.

Sémiologie: science des signes en général.

Pragmatique: science de la présence par les textes de tout ce qui n'est pas du texte (les fonctions jakobsoniennes).

On pourrait ajouter la psychologie, voire la psychanalyse, mais aussi la sociologie, etc. «Que je te voie un abîme de science» s'écrie le père de Gargantua en envoyant son fils à l'école.

Écrire exige une compétence diversifiée. Pas seulement littéraire. Mais littéraire aussi : quelles sont les formes des genres, selon les époques. S'ensuit le programme, que voici.

Division du cours.

Module 2. Stylistique. La réécriture : nom vague, verbe vague, qualifiant vague, condenser et préciser; les effets affectifs, les niveaux de langue, expressions familières, imagées, châtiées; place du qualificatif.

Module 3. Réunir la documentation (Heuristique). Invention. Descripteurs. Fouille. Exemple : bibliographie de la rédaction. La fiche bibliographique. Le meilleur plan de lecture. La recirconscription. La fiche de documentation. Résumé, contraction. Étapes d'une démarche synthétisante (après une lecture). La fiche de synthèse. Applications : dix fiches doc.

Module 4. Les genres spontanés, naturels. Interjection. Juron. Injure. Graffitis. Journal intime. Conversation. Correspondance. Éloge. Portait. Devinette. Humour. Procédés humoristiques. Application (exercices de rédaction).

Module 5. Sémantique. Analyser les mots-clés. Analyser la documentation, assimiler les notions utilisables, préciser la nomenclature, établir des champs sémantiques (par constituants immédiats), acquérir la méthodologie scientifique, donner des comptes-rendus de ses lectures, rédiger des rapports.

Module 6. Les genres pratiques. Le guide. Le slogan. L'interview. Le grand reportage. Le discours oratoire. La publicité.

Module 7. Pragmatique. Saisir les phrases. Des mots aux choses référencées. On classe des contenus, dont on détermine la fonction dans l'énoncé (constatations, sentiments, thèmes et prédicats, actions, personnages) ou dans l'énonciation. Recherche des antagonismes, patents ou larvés. Tout ceci est manifeste dès les conversations sur le sujet, ou dans la correspondance, en tenant compte des personnages (biographie, portrait, caricature), V. module 4.

Module 8. Logique. Manier les idées. Combiner des sèmes. Compréhension et extension. Identité, inclusion, exclusion, intersection... ou incompatibilité. Inclusion ou division? Trouver le point de vue. Le degré d'abstraction. Établir des distances entre sèmes? Types de relation entre éléments de nomenclature. Définition et description. Trouver les termes reliés. Définition «oratoire». Utilité des propriétés. La contradiction, propriété logique. Causalité. Le syllogisme. Hyperlogicisme. Le sorite. Logique et communication. Applications.

Module 9. Les genres didactiques. La maxime. Le mot historique. Pensée, fragment, fusée. Les genres du champ enseignement. Mémoire. Thèse universitaire. Le texte philosophique. Le récit de voyage, la relation. Le manifeste. Les procédés didactiques.

Module 10. Problématique. Thèses en présence. Valeurs en jeu. Objectivité et subjectivisme. Chercher les visées. Identifier les phases de la problématisation. Les antagonismes. Mesurer ses distances. Le dilemme comme point de redépart. L'hypothèse de travail. Opérateurs de la problématique. Choix d'un sujet. Les tâches de la relationniste. Le communiqué. Applications. Fiches de visée. Le communiqué de presse. Fiches synthèse de problématique.

Module 11. La dissertation. Importance du contenu. Visée, argument et preuve. Le lien syntaxique explicatif. Opérateurs de raisonnement. Opposition, concession. Définition de la dissertation. Les sujets de dissert. Utilité des citations. Amener, poser, diviser. Le développement. La conclusion. Les procédés de la dissertation. Qui perd gagne. Figures de style fréquentes dans la dissertation. Application.

Module 12. L'argumentation. Antiquité de la dialectique. Cause et raison. Quel raisonnement est-ce? Y a-t-il des arguments implicites? Majeure et mineure du syllogisme. Les lieux de l'argumentation. Comment lier les arguments (leurs opérateurs)? Les échelles argumentatives. Le fardeau de la preuve. Les qualités de la preuve : solidité, pertinence, suffisance. Prouver deux fois? Savoir concéder. Transition et conclusion. Poids des arguments. À qui ou à quoi se fier? Applications. Identifier les idées argumentatives. Chez un publiciste. Invention d'arguments. Choix d'opérateurs.

Module 13. Éristique. Erreurs et réfutation. Trouver l'erreur. Le principe de non-contradiction. Ab absurdo. Identifier le type d'erreur argumentative. Lieux communs de la réfutation. Universalité et accident inverse. Le manque de cohérence. Association fausse. Prétexte. Pétition de principe. Trop logique pour être vrai. Illusions. Préjugés. Crédulité naturelle. Procès d'intention. Le dilemme, et sa réfutation. Quelques autres réfutations. Applications. Éristique interne. Intervention en assemblée.

Module 14. Les genres normatifs. Donner un ordre. L'avis à la population. Le texte de loi. La déclaration. Utilisation du proverbe en littérature. Le sermon, l'homélie, la prédication. Exercices de rédaction.

Module 15. Force du plan. À quel moment faire un plan. Quatre types de plan de rédaction. Le contenu des parties. Séquence argumentative. Plan narratif. L'ordre des propositions. Plan et persuasion. Application : croiser les arguments selon leur poids respectif. Pondérer selon le public et retrier. Rédaction d'un éditorial, d'un discours parlementaire.

Module 16. Psychologie. Des comportements prévisibles. Attitudes implicites. L'esprit critique. L'auteur dans le texte. Le mandateur implicite. Considérer l'idéologie implicite. Comportement et valeurs. Valeur de la formulation. Valeur de la raison. Valeur de ce qui est au-delà du conscient. Le lecteur dans le texte. L'ajustement à la longueur d'onde. L'illocutoire et le perlocutoire dulecteur. Empathie inversée. Application : montage d'une scène.

Module 17. Choix d'un genre. Procédés généraux. Se choisir un auditoire. Tableau des genres par type de champ. Comment choisir. De la transparence? Opérateurs de liaison. Précisions. Exemple, description, illustration. Netteté du style. Le travail du travail. Défaut voulu. Le choix d'un titre. Types de titre. La titraille. Les guillemets, les parenthèses. Les gras et les italiques. La ponctuation expressive. L'alinéa. Grandes subdivisions. Le blanc poétique. Application 1 : choisir un genre. Application 2 : choisir un titre.

Module 18. Oeuvrer. Littérature et réalité. Les comparaisons littéraires. La figuration. Autres procédés et inventions littéraires généralement utiles. Les types de procédé. L'épopée. De la discussion d'idées à l'action dramatique.

Module 19. Le théâtre. La tragédie. Application pour la tragédie. Le guignol. Application. La comédie. Les procédés de la comédie. Application.

Module 20. Le roman. La nouvelle. Les narrations. Procédés romanesques. Comment écrire un conte. La nouvelle. La nouvelle post-moderniste. Écrire une nouvelle. Le roman classique. Faire du roman classique. Le roman romantique. Le roman réaliste et le roman naturaliste. Le polar. Le nouveau roman.

Module 21. La poésie. La poésie lyrique. L'âme romantique. Le lyrisme post-romantique. Le poème en prose. Le haï-ku. Le poème surréaliste. Le vers libre. Le texte de création.

Module 22. Autres genres, moins textuels. La chanson. La bande dessinée. Le scénario. Application 1 : Bien commencer. Application 2 : le travail final ou l'ébauche d'une "oeuvre". Révision générale. Douze analyses de cas.

Par où commencer.
En vue de réunir des documents, bibliographiques et autres, nécessaires aux recherches préalables à l'écriture, il faut ________.
1 se fixer un thème général
2 choisir un domaine sans le délimiter outre mesure
3 décrire à l'aide de quelques mots vedettes un espace bibliographique explorable
4 esquisser des hypothèses de travail
Réaction 20


Le choix du domaine est l'orientation minimale qui préserve la liberté de toute la démarche et garantit par là un travail personnel. Mais pourquoi ne pas bâcler un travail conforme aux exigences institutionnelles et pouvoir aller prendre l'air? Ne serait-ce pas plus facile? Et même plus sûr pour avoir le diplôme?
Réaction 21


Cela semble plus facile et ce ne l'est pas, car c'est avec vos propres capacités que devra bien se réaliser l'exercice, si académique soit-il. Et même la bonne note n'est pas garantie par le conformisme, car le correcteur le plus traditionnel est sensible à la force de conviction qui peut se dégager d'un exposé. Se contenter de commencer par choisir un domaine, même trop vaste, c'est vérifier ses intentions, ses intérêts, ses désirs profonds d'exprimer ce qui peut le mieux correspondre à ce que nous sommes, chacun dans son quant à soi.

Où trouver ces domaines? Ils ont déjà une existence reconnue dans les dictionnaires. Ils servent, entre autres choses, à spécifier le sens des termes. Exemple. On vous demande: «Aimez-vous le cheval?» Que répondez-vous?
Réaction 22


Impossible de répondre. Il faudrait d'abord savoir ce que veut dire ici cheval alors que le domaine n'est pas indiqué : agriculture, promenade, compétition, boucherie... Il y a polysémie lexicale parce qu'on change de domaine.

Autre exemple. On vous parle de l'affectation du général. Pour trouver le référent d'affectation, il faut d'abord avoir pu préciser : domaine administratif (à quel corps d'armée sera-t-il affecté?) ou psychologique (ne trouvez-vous pas qu'il est affecté dans ses manières?) Les dictionnaires doivent constamment, avant de définir, indiquer des domaines. Comme ces domaines reviennent sans cesse, d'une rubrique à l'autre, ils ont reçu des abréviations: psychol., admin., agric.

Précisons la notion de domaine. On distingue DOMAINE et CHAMP.

Un mot reçoit du sens dans un domaine. Ex.: bus est dans le domaine transp. (transports), et on peut spécifier le domaine en indiquant un champ. Ex.: le bus est un «moyen de» transport (tandis que la voie réservée, qui appartient aussi au domaine transp., relève du champ «voies de communication». Le domaine et le champ ne sont pas des concepts strictement logiques, comme le genre et l'espèce (voir chap. 5). Ils sont du côté du réel et du référent (dans le trapèze sémantique, voir chap. 3). C'est parce qu'ils sont liés «à une pratique sociale», qu'ils sont abrégés et deviennent des indicateurs lexicographiques (ex. chimie, maritime, technique), au nombre de trois ou quatre cents (Cf. Fr. Rastier, la Sémantique unifiée, p.8).

Deux critères permettent de différencier les domaines. 1. À l'intérieur d'un même domaine, il n'existe pas de polysémie lexicale (la polysémie est possible précisément à cause de la multiplicité des domaines). 2. Entre les unités membres d'un même domaine, il ne s'établit pas de connexion métaphorique (les métaphores s'établissent entre domaines et tirent leur effet des différences de valorisation dans les différents domaines). Exemple.
Les grands magasins à rayons sont des dynosaures qui appartiennent à une autre ère.
1 La relative ne fait que répéter la métaphore. Mieux vaudrait l'ôter.
2 Mieux vaut ôter: sont des dynosaures qui.
3 Phrase imagée, sans pléonasme.
4 On peut garder les deux membres de phrase mais il faut les placer dans deux assertions distinctes.
L'impact de l'euro sur le dollar sera double. C'est bête à dire mais dans cette histoire de monnaie, il y a deux côtés: le pile et le face.
1 On ne voit pas ce qu'il y a de bête à dire cela.
2 Ce qui est bête est de dire que la monnaie a deux faces quand tout le monde le sait.
3 Il s'agit de la monnaie comme phénomène économique et pas d'une pièce de monnaie.
4 On feint de confondre le propre et le figuré.
Réaction 23


On est curieux de savoir quels sont exactement tous ces domaines... Pour les réunir, il suffit de parcourir la liste des abréviations du dictionnaire le plus complet qui soit, le Trésor de la Langue Française (CNRS-Gallimard, 16 vol. in 4o, 1971-1994). Leur forme abrégée est suffisamment intelligible, la plupart du temps, car elles nous sont déjà assez familières. Elles font partie de notre vocabulaire passif, sinon actif. La voici. Vous choisirez un domaine, celui qui vous intéresse le plus mais en évitant ceux dans lesquels vous avez déjà fait des dissertations. Il faut, pour que l'exercice soit complet, vous lancer dans un domaine qui soit tout nouveau pour vous.
acoust. * acup. * admin. * admin. publ. * aérodyn. * aéron. * aérospat. * agric. * agron. * alchim. * alg. * alim. * alpin. * amén.du terr. * ameubl. * anat. * anat.anim. * anesthésiol. * anim. * anthropol. * anthropon. * Antiq. * arboric. * archéol. * archit. * archiv. * argum. * arithm. * armur. * art capil. * art.culin. * art dent. * artill. * arpent. * arts d'agr. * arts décor. * arts graph. * arts mart. * arts mén. * arts et mét. * arts plast. * arts scén. * art vétér. * astrol. * astron. * astronaut. * astrophys. * athl. * automat. * automob. * aviat. * axiol. * bactériol. * balist. * biblioth. * bibliogr. * biblioph. * bibliothécon. * bijout. * biochim. * biol. * biol.anim. * biol.moléc. * blas. * bot. * bouch. * boulang. * brass. * bric. * brod. * cancérol. * caractér. * cardiol. * cartogr. * cartes * céram. * chans. * chapell. * charcut. * charpent. * chasse * chauff. * chauss. * ch. de fer. * chim. * chim.org. * chir. * chir. dent. * chirom. * chorégr. * cin. * climatis. * climatol. * comm. * comptab. * conchyliol. * confis. * conserv. * constr. * cosmétol. * cosmol. * cout. * cristall. * cristallogr. * crit. * crit. litt. * cuis. * cult. * cybern. * cycl. * cynégét. * dactyl. * danses folk. * décor. * démogr. * dentell. * dermatol. * dialectol. * didact. * diét. * diplom. * distill. * divin. * docum. * dogm. * dr. * dr.admin. * dr. aérien * dramat. * dr. civil * dr. comm. * dr. constit.. * dr. coutum. * dr. du trav. * dr. fisc. * dr. internat. * dr. mar. * dr. milit. * dr. pénal * dr. privé * dr. publ. * dr. social * druidisme * eaux et forêts * ébén. * éc. * éc. matern. * éclair. * écol. * écon. * écon. pol. * éc. prim. * éd. * éduc. * électr. * électromagn. * électron. * électrost. * élev. * embryol. * én. * endocrinol. * én. éol. * enf. inad. * én. hydraul. * én. nouv. * én. nucl. * enseign. * enseign. second. * enseign. sup. * enseign. techn. * én. sol. * entomol. * environnement * épigr. * épistém. * équit. * escr. * esthét. * ét. de marché * ethnogr. * éthymol. * féod. * fête for. * fil. * fin. * fisc. * folkl. * fond. et laminage * footb. * forest. * form. continue * fourr. * fr.-maçonn. * gastr. * généal. * génét. * géogr. * géogr. écon. * géogr. hum. * géogr. phys. * géom. * gér. * gramm. * graphol. * gymn. * gynécol. * habill. * haute cout. * hérald. * hind. * hip. * hist. * hist. du dr. * hist. relig. * hist. litt. * hist. mus. * hist. nat. * homéop. * horlog. * hortic. * huil. * hydrogr. * hyg. * ichtyol. * iconogr. * immunol. * imprim. * industr. * industr. alim. * industr. chim. * industr. des engr. * industr. des expl. * industr. des parf. * industr. des peint. * industr. des teint. * industr. pharm. * industr. text. * industr. vestim. * inform. * informat. * instit. * instit. pol. * instrum. astron. * jard. * jeux * joaill. * journ. * jud. * jur. * jurispr. * just. * kinésith. * lait. * lang. * législ. * lexicogr. * lexicol. * libr. * ling. * litt. * lithogr. * liturgie * log. * machin. agric. * maçonn. * magnét. * mar. * maroq. * marq. * math. * mat. plast. * mécan. * mécan. industr. * mécanogr. * mécan. ondul. * méd. * méd. prév. * méd. vétér. * menuis. * métall. * météor. * méthodol. * métr. * métrol. * meun. * microbiol. * milit. * minér. * mines et carr. * miroit. * mor. * motocycl. * motonaut. * multigr. * mus. * muséogr. * muséol. * musicol. * mus. instrum. * mus. voc. * mycol. * myth. * narrat. * naturop. * nav. * neurol. * nucl. * numism. * nutr. * nutr. anim. * occult. * océanogr. * oenol. * onom. * onomasiol. * ophtalm. * opt. * orfèvr. * organ. * organ. des entr. * O.-R.-L. * ornith. * orthop. * paléogr. * paléont. * papet. et cart. * papyrol. * parach. * parapsychol. * parasitol. * partis pol. * pathol. * pathol. anim. * patin. * pâtiss. * peauss. * pêche * pêche mar. * pédag. * pédiatr. * pédol. * peint. * pétrochim. * pharm. * philat. * philol. * philos. * phonét. * phot. * phys. * phys. atom. * physiol. * physiol. anim. * physiol. végét. * phys. nucl. * phytopathol. * piscic. * plomb. * plongée sous-mar. * poét. * poissonn. * pol. * ponts et ch. * postes * pot. * pragm. * préhist. * prestidig. * psych. * psychan. * psychol. * psychol. exp. * psychosociol. * publicité * quincaill. * radio * radioélectr. * radiol. * réd. * relig. * relig. antiq. * relig. cath. * relig. orient. * relig. orthod. * relig. primit. * relig. protest. * reliure * reprogr. * rhét. * rhét. judiciaire * robot. * sc. * sc. de l'éduc. * sc. nat. * sculpt. * sécur. indust. * sémiol. * sémiol. méd. * sémiot. * serr. * serv. * serv. hospit. * serv. soc. * sexol. * sidér. * sigillogr. * sismol. * ski naut. * sociol. * sorcell. * spectacles * spéléol. * spirit. * sport * stat. * stat. ling. * sténogr. * styl. * sucr. * sylvic. * syndical. * syst. écon. * syst. élect. * tann. * tapiss. * taurom. * techn. * techn. comm. * techn. inform. * technol. * télécom. * télégr. * téléph. * télév. * tératologie * terminol. * terrass. * text. * text. artif. * théâtre * théol. * thérap. * therm. * tiss. * tiss. artis. * topogr. * topol. * toponym. * tour. * toxicol. * trait.de l'inform. * trait. des aciers * transp. * transp. fluv. * transp. mar. * transp. rout. * trav. publ. * tricot * turf * typogr. * urban. * urol. * vann. * vén. * versif. * vêt. * vétér. * virol. * vitic. * volcanol. * zing. * zool. * zootechn.


Donnez trois domaines dans l'ordre de vos préférences (vous sera réservé le premier des trois qui est encore libre).

Réaction 24


Fin de l'introduction au cours de rédaction. Le prochain module enseigne l'écriture châtiée, les tournures de style.

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